14/10/2016
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C'est pas la musique qui est tellement importante mais ce qui se dit.
Mais il faut quand même que la musique soit très bien pour qu'on entende ce qui se dit.
(Ali Farka Touré)
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08/10/07 Décés de LAMINE KONTE, Virtuose de la Kora. Une légende de la kora s’est éteinte

Le musicien Lamine Konté nous a quitté dans la nuit du 28 au 29 Septembre à 62 ans. Il fut l'un des premiers artistes à offrir une vision moderne de la kora, mettant en musique les œuvres des grands poètes d’Afrique et de la diaspora. « J’ai vécu la musique avant de la faire », avouait cet artiste élevé dans un « Conservatoire familial de griots socés (peuple du mandingue) ». Fils de Dialy Keba Konté, célèbre korafola de Kolda (Casamance, au Sénégal), il s’installe en 1960 dans la capitale. Le jeune prodige intègre plus tard l’Ecole des Arts de Dakar pour s’émanciper du modèle familial.
Il s’installe ensuite en France en 1971 et affiche alors son style novateur dans trois albums clés. Une saga qui a commencé avec « La kora du Sénégal » (vol 1 et 2), une réussite d’harmonie et de dextérité mariant airs socés, mbalax, afro-cubain, jazz, soul, r'n'b... Sur les écrits des chantres de la littérature négro-africaine, l’artiste crée un accompagnement musical constamment brodé autour de ses chants poétiques.
De ses musiques de film (Bako l’autre Rive de Jacques Champreux, Du Sénégal aux Amériques de Jean Mazel et Baara de Souleymane Cissé), on retiendra sa collaboration avec Stevie Wonder sur Journey through the secret life of plants. Stevie chante en bambara dans ce double album sorti en 1979. « Travailler avec une personnalité aussi remarquable est inoubliable. Sans compter que ce merveilleux musicien ose tourner des films musicaux alors qu’il est aveugle ! », disait-il à l’époque.
Né à Kolda, en Casamance (Sénégal), ce virtuose a été l’un des premiers à introduire le mythique instrument dans la musique « moderne », avec le groupe Waatoo Sita dans les années 70. Il a ensuite travaillé à en élargir les possibilités en faisant de sa kora un instrument à 25 cordes au lieu des 21 habituellement connues.
Connu dans le monde entier, ce passionné d’histoire, élégant et discret, nous a quitté. En mars 2005, il a fêté à Paris ses 60 ans en compagnie de quelques proches, notamment d’Abdoulaye Diabaté et Moussa Cissokho, griots devenus musiciens comme lui. Abdoulaye s’installa au piano, Moussa se saisit d’un sabar et Lamine prit sa guitare. Et chanta… ! Ce fut une soirée magique comme l’artiste savait le réserver à ses fans. Des millions d’admirateurs aujourd’hui orphelins de leur idole. Repose en paix l’artiste.
Moussa Bolly

 
07.10.07 Nouvel Album de HABIB KOITE
«AFRIKI» bientôt dans les bacs

Happé par la scène depuis plusieurs années et disponible pour toutes sortes de projets musicaux valorisant le continent africain, Habib Koité en avait presque oublié le chemin du studio. Finalement, il a adapté sa méthode de travail à cette vie de nomade pour pouvoir concevoir « Afriki », son cinquième album. Une œuvre très attendue et qui sera disponible au Mali en décembre prochain.
« Quand on m’a réclamé un nouvel album, j’étais surpris. C’est passé si vite », se défendait récemment Habib Koité sur le site de RFI-Musique. Le temps ! Il a filé vite pour le Prince du Dansa doson. Mais pas pour ses millions de fans qui attendaient le petit frère de Baro (décliné au Mali en double cassette, Wari et Baro) sorti en 2001.
L’attente a été longue, mais les fans n’en veulent point à leur idole transformée en nomade pas son succès planétaire. En effet, de tous les artistes maliens, il est probablement l’un des plus demandés sur le circuit international. Les tournées incessantes à l’étranger avec son groupe Bamada, les créations Acoustic Africa ou Désert Blues ou Mali compil dans lesquelles il s’est investi avec le même entrain l’ont tant occupé au cours des dernières années qu’il n’a pas vu évidemment le temps filer.
En tournée presque douze mois sur douze, sortir un album n’est pas chose aisée. « Quand je tourne beaucoup, je ne sais plus si c’est sur la route qu’il faut travailler de nouveaux morceaux ou si je dois attendre d’arriver à la maison pour ça. Et comme je n’arrive plus jamais à la maison, c’est foutu », explique-t-il.
L’artiste a finalement réussi à s’imposer une discipline de travail. « Lorsque j’entre dans la chambre d’hôtel, j’ouvre le sac de l’ordinateur, je l’installe, je sors la guitare et tout est prêt. Je ne fais rien d’autre avant ça, je n’allume plus la télé », explique-t-il. Sur son équipement informatique, il s’enregistre avec son instrument, écoute et teste le fruit de son inspiration. « Entre moi et moi-même, c’est long. Je jette beaucoup de choses dans le panier, alors que je pensais la veille qu’elles étaient très bonnes », reconnaît le chanteur qui était en concert à l'Européen de Paris les 7 et 8 octobre 2007.
Après une semaine en Allemagne chez un ami qui l’a aidé à capturer ses idées à l’état brut, à la fin de l’année 2006, il a enfin retrouvé le chemin du studio. Du moins, des studios choisis en fonction de sa vie nomade. D’abord en Belgique, puis au Mali et ensuite aux Etats-Unis. Pour rééditer le succès de Baro, Habib a tenu à ce que toutes les sessions de « Afriki » soient supervisées par le même ingénieur du son.
Le succès ? L’ancien professeur de l’Institut national des arts (INA) de Bamako, élevé à l’école du rock, a trouvé une formule dont il continue à garder le secret, seize ans après son premier tube, Cigarette A Bana. Il assure que, « je suis le seul à voir cette ligne imaginaire que ma musique doit suivre. J’essaie de jouer les différentes musiques du Mali dans leur diversité tout en restant dans un cadre qui est seulement inspiré des traditions ». Un choix qui lui porte toujours chance.
Et la star a horreur des étiquettes lorsqu’il s’agit de son genre musical. Comme le dit un confrère, « pour évoquer sa musique, le terme lui semble inapproprié et il préfère donc la décrire comme simplement inspiré par le legs culturel de ses ancêtres. Cette distance assumée lui laisse plus de liberté ». C’est sans doute la raison de son succès international et de sa popularité au Mali, par delà les générations.
Moussa Bolly
 

CONSECRATION ARTISTIQUE
Le Petit Larousse illustré immortalise Salif Kéita

Une consécration de plus pour Salif Kéita et la musique malienne ! En effet, depuis jeudi dernier, on sait que le « Petit Larousse illustré » s’est ouvert au Rossignol de la musique malienne voire africaine. L’enfant de Badougou Djoliba fait une brillante entrée dans le dictionnaire français.


Cette année, une centaine de nouveaux mots et une cinquantaine de personnalités supplémentaires font leur entrée dans le célèbre dictionnaire.
Outre le chanteur et auteur-compositeur français d'origine grecque, Georges Moustaki, l’honneur est revenu à Salif Kéita de savourer cette prestigieuse distinction réservée aux personnalités les plus illustres du monde. Une consécration amplement méritée par le Rossignol du Moffou, son espace culturel de Kalaban Coro, qui est non seulement une méga star du show biz, mais aussi un humaniste convaincu et un grand ambassadeur de la francophonie.

Depuis des années, Salif fait partie du cercle des plus grandes vedettes de la world music. L’enfant de Djoliba, s’est imposé dans le show biz international avec des œuvres anthologiques comme Ko-Yan (1988), Amen (1991), Folon (1995), Sosie (, une reprise de chansons françaises célèbres, 1997), Papa ou Mama (1999), Moffou (2002) et, l’an dernier, M'Bemba. Très généreux, c’est aussi un artiste résolument engagé dans des combats socio humanitaires (SOS albinos, lutte contre la faim, le VIH/Sida, le paludisme…).
Salif Kéita a déjà de nombreuses reconnaissances de son talent à travers le monde. Et l’homme continue de prendre sa revanche sur le destin. En effet, le rossignol a eu une enfance et une adolescence difficile. Salif Keïta a vu le jour le 25 août 1949 à Djoliba, un petit village manding au bord du fleuve Niger. Né Albinos, noir de peau blanche, il est rejeté par sa famille qui voit en cette différence de couleur une malédiction. Renié, caché, isolé, Salif découvre la solitude et la honte. Il ne trouve un réconfort qu’auprès des animaux et puise ses ressources dans la nature. Pour tromper l’ennui, l’enfant-berger imite ses amis, les oiseaux, et développe des capacités vocales exceptionnelles. Seul, il se plonge dans les livres et se prend de passion pour les chants des griots, poètes itinérants qui transmettent les traditions orales de génération en génération.
Son père, fier agriculteur de père en fils, refuse de voir son fils emprunter cette voie de saltimbanque. Persuadé de sa vocation, Salif Keita n’a qu’une solution, quitter son village pour s’installer à Bamako. À la fin des années soixante, le talent en herbe fait ses débuts dans les cabarets de la capitale. Séduit par le timbre si particulier de ce jeune interprète, le saxophoniste Tidiani Koné lui propose d’intégrer son groupe «Le Rail Band de Bamako».
En 1973, il quitte le groupe pour rejoindre une autre formation, «Les Ambassadeurs», menée par le guitariste Kanté Manfila. Le groupe se produit régulièrement au célèbre Motel de Bamako avant de partir pour une grande tournée en Afrique de l’Ouest. En 1978, le groupe s’installe à Abidjan où ils enregistrent Mandjou, un premier album, qui connaît un énorme succès commercial. Forts de la réussite de ce coup d’essai, Salif Kéita et Kanté Manfila s’expatrient aux Etats-Unis et s’installent trois mois à New York où ils enregistrent les albums Primpin et Toukan qui suscitent le même enthousiasme que Mandjou.
Invité au festival d’Angoulême en 1984, le Rossignol est acclamé. Charmé par la France où le mouvement afro est en plein essor, l’enfant de Djoliba quitte définitivement la lagune Ebrié (Abidjan) et s’installe au bord de la Seine (Paris). En 1987, il publie son tout premier album solo, Soro. Cet opus interprété en Malinké connaît un succès immédiat en France. La même année, il est invité en Angleterre pour un concert organisé à l’occasion des 70 ans de Nelson Mandela avec des stars consacrées comme Youssou N’Dour.
Ce fut un tournant décisif de sa carrière car il est par la suite intégré au cercle fermé des vedettes de la World Music. Reconnu dans le monde, Salif Keïta poursuit aujourd’hui une carrière fantastique et atypique. Véritable virtuose, Salif nous offre dans son dernier opus, MBemba (les ancêtres), une musique radieuse dès plus respectueuse de ses origines. Un album digne et royal. Tout ce qu’on peut lui souhaiter aujourd’hui, c’est que sa nouvelle consécration soit suivie d’un disque d’or amplement mérité pour l’ensemble de sa carrière.
Moussa Bolly

30/09/07 TAKANA ZION, REGGAEMAN
Le prodige du reggae africain

Takana Zion est issu de la mouvance rap puis converti au Rastafarisme et au Reggae. Evoluant dans un style bien trempé oscillant entre le roots de Marley et le phrasé de Sizzla, il a déjà un album à son actif, « Zion Prophet ». Un opus réalisé et produit avec Manjul dans son studio « Humble Ark » à Bamako, entre décembre 2006 et janvier 2007. Parfois surnommé « le Sizzla de l’Afrique », il avait débuté dans le milieu du rap guinéen et du dancehall avant de s’orienter vers le reggae.
A peine âgé de 21 ans, il est déjà considéré par certains comme un véritable prodige du reggae en Afrique. Dans ses textes, Takana Zion témoigne de la volonté de se libérer, de s’élever et de progresser en exprimant ses émotions en soussou, malinké, anglais et en français.
Ses inspirations musicales sont variées, allant du Nyabinghi au reggae roots en passant par le rock steady, le dancehall, le dub et même le blues. Même s’il admire tous les reggeamen, l’artiste qui a le plus inspiré Takana Zion reste Peter Tosh à cause notamment de son message politique. Epris d’égalité et de justice, tout comme son mentor, Takana Zion évoque son pays natal, la Guinée-Conakry. Une patrie qu’il a préféré quitter en raison de la situation sociopolitique et économique. « Conakry, j’ai vraiment envie de te revoir… Tu m’as vu naître et grandir… Je ne pourrai jamais t’oublier », chante-il dans «Conakry » sur un pur son roots.
Zion salue aussi la mémoire des jeunes qui ont été tués en Guinée lors des grèves et des manifestations dans « E oulé fu », un morceau plus ragga. Porteur d’un message qui se veut universel, le jeune talent a fait le choix de chanter en quatre langues afin que, dans le monde entier, les personnes qui écoutent sa musique se sentent concernées. Un choix d’autant pertinent que tous les pays, africains surtout, sont confrontés presque aux mêmes problèmes. Mondialisation oblige !
Moussa Bolly
 
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17/09/07 PREMIERE EDITION DE «CASE SANGA» Les nouveaux talents de la musique malienne
Après 7 mois (avril à septembre 2007) de compétition et de spectacles, l'émission de télé-réalité «Case Sanga» (Case du succès) a vécu son épilogue le 7 septembre 2007 au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako. Elle a opposé la sublime Pamela Badjeogo au bouillonnant Mamadou Dembélé qui s’est imposé au finish. La fête a été magnifique pour le public et pour les 8 lauréats rassemblés sur la scène pour la circonstance. En plus de son trophée, Mamadou Dembélé a reçu 3 millions de F CFA et effectuera une tournée avec Oumou Sangaré. Une tournée internationale qui le mènera certainement vers plusieurs horizons et lui ouvrira largement les portes du showbiz.Il n’y pas de doute ! Véritable bête de scène, Mamadou Dembélé dit Dabara était de loin le meilleur de cette première couvée de Case Sanga. Il a brillé par son originalité, sa maîtrise de la scène. Aussi à l’aise avec son groupe de balani (balafon) qu’avec l’orchestre de virtuose dirigé par le maestro Barou Diallo, Dabara a imposé son talent et surtout son style auquel n’a pas résisté même le très célèbre Abdoulaye Diabaté. Aujourd’hui, la « Dabaramania » ravage tout sur son passage et triomphe aussi bien dans les night-clubs que lors des cérémonies de mariage, de baptême…
Mais Pamela Badjeogo, la Rossignole de Casa Sanga, n’a pas démérité. Elle a une fois de plus prouvé qu’elle méritait sa place de finaliste. Et comme l’a reconnu le jury, «elle est talentueuse avec une voix merveilleuse. Malgré le handicap de la langue, elle interprète avec facilité la musique malienne» ! Ça c’est le talent. Un talent qui la destine à une brillante carrière artistique comme ses sept autres camarades de cette première expérience de Case Sanga.
Comme pour témoigner l’ampleur et l’engouement que Case Sanga a suscités chez les Bamakois, le Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ était plein comme un œuf le jour de la grande finale. Les spectateurs ont commencé à entrer dans la salle Bazoumana Sissoko dès 13 h et à 16 h, il n’y avait plus de billets à vendre malgré l’augmentation des prix.Un succès populaire
Dans la salle, l’ambiance était bonne à vivre avec un public surexcité et fortement coloré. L’on pouvait voir des banderoles, des pancartes, des affiches à l’effigie de Dabara ou de Paméla. Mieux, trois spectatrices arboraient des t-shirts blancs sur lesquels on pouvait lire «Da-ba-ra». Les fans avaient de la peine à s’asseoir tant ils étaient charmés par les prestations des uns et des autres. Toutes choses qui ont occasionné des débordements et donné du fil à retordre aux forces de l’ordre.
Les mélomanes ont certes savouré toutes les prestations, mais ils ont apprécié à leurs justes valeurs les duos de la marraine Oumou Sangaré avec Paméla et celui d’Abdoulaye Diabaté avec Dabara. Des applaudissements bien nourris ont suivi le fait qu’Abdoulaye Diabaté a mis son traditionnel bonnet blanc sur la tête de Dabara sous le regard admirateur de la diva Ami Koïta.
Natif de San, Mamadou Dembélé dit Dabara a reçu 3 millions de F CFA en plus du trophée. Il effectuera une tournée avec la star Oumou Sangaré. Après un album collectif regroupant l'ensemble des huit finalistes, le vainqueur sera appuyé pour la production de son album solo. Ce qui est une aide inestimable pour un néophyte. Mais, il faut certainement plus pour que le succès puisse monter à la tête de ce nouveau talent de la scène musicale malienne.
Très heureux, le jeune lauréat a remercié et félicité tout le monde. «C'est grâce au bon Dieu et à ce public que je suis aujourd'hui au sommet. J'ai gagné certes, mais ça ne fait pas de moi le meilleur d'entre eux. C'est juste ma destinée. Sinon tous mes concurrents étaient à la hauteur. Je tiens à les remercier pour leur soutien et leur solidarité», a souligné Mamadou Dembélé, 22 ans et titulaire d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en comptabilité. Mais, sa passion du balafon et de la chanson a pris le dessus sur cette formation professionnelle.
La victoire de la musique
Sa concurrente, Pamela Badjeogo (une étudiante gabonaise en biochimie à la Faculté des Sciences et Techniques de Bamako), elle aussi, s'est montrée très fair-play. «J’espère que mon parcours dans cette émission va inciter d'autres jeunes Africains à participer massivement à l'édition suivante. C'est un jeu où tout le monde gagne», a-t-elle assuré avec son sourire angélique.
Au finish, c’est la musique qui a triomphé dans son universalité. C’est le showbiz national qui vient de se découvrir de nouveaux talents en herbe. Le succès de Case Sanga, aussi bien au niveau des spectateurs que des téléspectateurs (la chaîne Africable battait sans doute tous les records à l’audimat aux heures de diffusion) prouve que c’est souvent la volonté qui manque pour avancer dans ce pays.
Malgré l’hostilité manifestés dans certains milieux de la culture et de l’audiovisuel, les initiateurs sont allés jusqu’au bout de leur entreprise avec le soutien de Blonba, de Africable, de Malitel et de bien d’autres mécènes et sponsors. Vers la fin, les annonceurs se sont même bousculés pour accompagner cette initiative. Ce qui est la preuve d’une réussite qui fait aujourd’hui beaucoup de jaloux.
Nous avons toujours dit qu’il est facile de s’abriter derrière l’éternel manque de moyens qui, d’ailleurs, ne tombent pas du ciel. Fanaday Entertainment vient de prouver à tous qu’on peut s’ouvrir toutes les portes quand on a la volonté d’entreprendre sans s’enfermer dans un canevas d’amateurisme. Nous devons maintenant tous aider les initiateurs, MM. Papa Ouane et Ander Baba Diarra, pour pérenniser Case Sanga et, par la même occasion, rendre service à cette «riche et authentique culture qui est la nôtre».
Moussa Bolly

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