Originaire de Kita, ville mythique, elle est aujourd'hui la capitale malienne de l'arachide. Profondément ancrée dans ses traditions, une mosaïque de peuples vivant en parfaite symbiose : Mandékas (Mandingues), Fulas (Peuls), Soninkés et Sourakas (Maures) se reconnaissent dans les mêmes valeurs culturelles.
Située au Nord Ouest de Bamako, ce grand centre culturel de l'empire du Mali, école des Djélis, Kita était un passage obligé pour la formation des "bélentigui" grands maîtres de la chansons et de la parole, dépositaires de la mémoire de nos sociétés anciennes.
Le filen kolon bala (la Sanza) n'a plus de secret pour Balla Diakité qui a été repéré à l'occasion des semaines de la jeunesse du Mali.

Balla Diakité, bien que n'étant pas djéli, est sans nul doute un grand maître de la sanza et s'est imposé comme une alternative de la musique des djelis (griots) dans un environnement qui s'y prête le moins et où la musique est exclusivement réservée aux "niamakala" (hommes de caste).
Balla a enregistré plusieurs tubes à la Radio Nationale, avant d'enregistrer cet album et un duo avec Djigui Traoré. Les chansons de Balla Diakitéont toutes un caractère social : la paix, la concorde, etc.