
Adama est un musicien expérimenté, il fait ses débuts
au Mali dans sa ville natale Dioïla à travers l’orchestre
"Baniko Jazz". Il participe à plusieurs biennales pour
le compte de la région de Koulikoro avant de s’expatrier
vers la Côte d’Ivoire pour rejoindre Sory Bamba une grande
figure de la musique malienne maître de l'orchestre "Le Kanaga
de Mopti".
Il lui porte assistance un certain temps, quand Sory Bamba quitte la
Côte d'Ivoire pour la France il confit Adama à Koko Dembélé
guitariste de talent et ancien sociétaire du "Kanaga de
Mopti" surnommé Hugues Aufray pour son interprétation
des chansons de cette célébrité française
des années 70. Ils travaillent ensemble jusqu’à
l’enregistrement de leur cassette respective. Koko fut d’un
apport important dans la réalisation de ce premier album.
Adama fait un genre de musique traditionnelle qui reflète le
rythme spirituel du culte Komo. Cette particularité de sa musique
est à l’origine de son grand succès au Mali.
Ses thèmes
sont très variés et riches en paroles et messages. Critiques
objectives de la société malienne caractérisée
de nos jours par la méchanceté, la galère conduisant
souvent au suicide, la discorde, et l’égoïsme.
Adama nous parle aussi de l’Afrique foyer de guerres fratricides
provoquées d’après lui par l’impérialisme
des blancs (démocratie ou encore multipartisme).
L’album
symbolise une maturité incontestable de l’artiste son savoir-faire
et son riche expérience. Il faut reconnaître que l’expérience
n’est pas un don du ciel, elle est le fruit de l’effort,
de la sagesse et de la régularité. Adama en est qui a
su explorer ces richesses combien importants pour un artiste. |